Qu’est-ce que le content spinning ?

SpinningOn peut traduire la terminologie anglaise par « rotation de contenu ».

Plus concrètement, le principe consiste à produire des textes uniques en se faisant aider par un logiciel.

A partir d’un texte initial comportant plusieurs variations d’un mot ou d’une expression, le logiciel va « spinner » le tout et produire plusieurs textes distincts.

Factuellement, à partir de ce texte :

Une {voiture|moto|mobylette} {rouge|bleue|verte|jaune|noire|blanche} a été {retrouvée|perdue|volée} hier {porte de la chapelle|à trifouilly les oies|chez Robert}.

On pourra produire de multiples textes d’un simple clic.

  • Une mobylette bleue a été volée hier porte de la chapelle.
  • Une voiture rouge a été retrouvée hier chez Robert.
  • Une moto jaune a été perdue hier à trifouilly les oies.
  • Une voiture noire a été volée hier chez Robert.
  • Etc.

On peut aussi jouer en spinnant des paragraphes complets comportant eux-mêmes des expressions spinnées.

Plus les variations seront nombreuses, plus les textes seront distincts et exempts de contenus dupliqués et plus on pourra réaliser des textes différenciés.

Une relecture rapide permettra de corriger les éventuelles erreurs.

À quoi va servir cette production de textes spinnés.

On le sait, Google déteste les textes dupliqués sur plusieurs sites. Ceux-ci représentent donc potentiellement un danger lorsque l’on veut les faire indexer. En multipliant les versions de manière automatisée, on économise du temps dédié à la rédaction.

Bien évidemment, on passe plus de temps sur le texte de base, mais si celui-ci permet d’en produire 50, le gain est réel.

Une fois rédigés, ces textes serviront à la publication sur des annuaires de sites, sur des sites de communiqués, pourquoi pas sur des blogs. Il suffira alors d’y associer les liens que l’on souhaite vers le site cible de son choix. Car tout le monde le sait, les liens qui pointent vers un site renforcent sa popularité aux yeux de Google, et donc son positionnement.

Est-ce une technique BlackHat SEO ?

Dès que l’on parle d’automatisation, on pense BlackHat SEO. Mais sur le fond, on reste là sur de la simple facilitation de production rédactionnelle. Le SEO black Hat sera plutôt lié à l’utilisation ultérieure qui est faite de ces textes.

Les limites du content spinning.

Si elle devient de moins en moins nécessaire avec l’habitude, la relecture reste utile pour réaliser des textes de bonne qualité.

Il est aussi préférable d’éviter de tenter de produire trop de contenus à partir d’un seul texte de départ, à la longue, le risque de retrouver des contenus dupliqués viendrait gâcher le travail effectué.

Publié par Sylvain Richard

5 réflexions au sujet de « Qu’est-ce que le content spinning ? »

  1. Bonjour,

    Ce dossier est intéressant, mais je ne sais pas de quand il date et si cette technique – plutôt Black Hat – est toujours valable aujourd’hui après les multiples déclinaisons de Panda ?
    Une agence nous propose la création de contenus : à partir de 22 paragraphes uniques, créer 87 pages de contenus uniques. Est ce vraiment du « contenu unique » qui sera efficacement référencé ou vaut il mieux faire moins de pages mais ne pas risquer un mauvais référencement du fait du spinning de paragraphes complets ?

    Cdt,
    Quentin

  2. @ Quentin
    C’est en effet potentiellement risqué de nos jours.
    Certains arrivent à des taux de similarités ridicule, dans ce cas Google ne doit y voir que du feu à mon avis.
    Par contre, même si tu as 22 paragraphes, il faut à l’intérieur du spin de mots, de phrases, etc.
    Bref, le bon spin est devenu un vrai métier 🙂

  3. À la recherche d’infos sur le spin et contenu dupliqué, je viens d’arriver sur votre article. Un client possède des centaines de pages de type A=A’, B=B’, C=C’ sur deux sites différents. Il y a entre 10 et 50% de mots similaires entre chaque Lettre et Lettre’…

    Approximativement, quel taux de similarité serait acceptable ? 🙂

    1. Bonjour Denis,

      Lorsque c’est sur le même site, il faut essayer de rester au-dessous de 35%. Si le contenu est réparti sur plusieurs sites, il vaut mieux rester au-dessous de 20%. Ce sont les règles que l’on recommande à nos clients et qui donnent des résultats absolument indiscutables (nous avons produit un peu plus de 3.000 spins, ce qui nous permet de faire des observations sur des volumes conséquents).

      Valérie – SpinWave (spécialiste du content spinning de haute qualité)

  4. @ Denis
    Je n’ai malheureusement pas de réponse toute faite.
    Seule la réalité des résultats dans la SERP peuvent aider à choisir. D’abord, pourquoi deux sites. Y’a-t-il vraiment un intérêt ? Est-ce que l’un des deux sites semble pâtir de cette duplication ? Est-ce gérable avec des canonical ? Je crois que seule une analyse détaillée du cas permet de répondre.

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