Stratégie de contenu : comment la mettre en oeuvre ?

Concevoir une stratégie
« Content is king » (le contenu est roi) a-t-on coutume de dire lorsque l’on parle de référencement. C’est en effet un des leviers majeurs avec les liens entrants pour positionner les pages d’un site sur les moteurs de recherche.

Produire des contenus de qualité s’inscrivant dans le cadre d’une stratégie globale étudiée et définie en amont est par conséquent de la plus haute importance.

Google  qui représente aujourd’hui plus de 94% de la recherche en France tente de limiter les actions de netlinking qui ne sont pas naturelles à ses yeux. Ses différents filtres et update d’algorithme (Penguin, Panda…) ont pour objectif de décourager l’obtention de liens « factices » en les sanctionnant.

La création de contenus qualitatifs permettra non seulement de satisfaire les visiteurs, mais aussi de générer plus facilement le fait d’obtenir des liens naturels pour accroître la popularité de votre site.

On aborde souvent cette méthode pour communiquer différemment auprès du consommateur sous le nom d’inbound marketing.

Un objectif général et des questions nécessaires.

Sans définir vos objectifs, pas de stratégie possible, mais quel sont-ils pour votre entreprise ?

Il est probable que votre première réponse soit, « gagner de l’argent », le souci, c’est que cet objectif ne vous différencie pas de vos concurrents. C’est simplement la conséquence d’objectifs qu’il vous reste à définir pour l’atteindre !

Une autre approche pour un objectif global :

« Je veux devenir une référence dans ma niche. »

Elle offre de nombreux avantages, car elle permet de se poser les bonnes questions pour atteindre cet objectif :

  • Qui sont les références actuelles dans mon domaine d’activité ?
  • Pourquoi / comment sont-ils devenus des références ?
  • Que proposent-ils aux internautes pour être perçus comme des leaders de cette niche ?
  • Quels outils de communication utilisent-ils ? Comment ?
  • Quels sont leurs lacunes et points faibles en matière de communication sur le web ?
  • Ai-je des idées pour faire mieux qu’eux ?
  • Quels vecteurs pourrais-je utiliser pour mieux communiquer que ces concurrents ?

Pouvez-vous répondre à chacune de ces questions ?

Une vision pour tracer le chemin :

Demain, vous avez l’opportunité de passer 5 secondes au 20 heures de TF1.
5 secondes, c’est court, très court.

Imaginons que vous ayez le temps de placer le nom de votre entreprise et de citer sa raison d’être, que diriez-vous ?

Prenons trois exemples :

  • Site/entreprise 1 :
    Option A : AxeNet réalise des sites internet xhtml responsives compatibles w3c et gère leur référencement.
    Option B : AxeNet accompagne les entreprises dans la conception de sites web efficaces et renforce leur visibilité sur Google pour accroître leur notoriété et leur chiffre d’affaires..
  • Site/entreprise 2 :
    Option A :  Babystock vend de la layette moins cher sur internet
    Option B :  Babystock permet aux jeunes mamans de mieux habiller bébé grâce à un immense choix et un rapport qualité-prix imbattable.
  • Site/entreprise 3 :
    Option A : Meltis propose des formations aux entreprises dans de multiples domaines.
    Option B : Meltis donne envie à vos cadres et collaborateurs de se surpasser grâce à des formations sur-mesure et des méthodes uniques, innovantes et originales.

Les options A : Un discours technique, basique, peu différenciant, Il ne donne pas envie d’aller plus loin, il ne suscite pas l’intérêt. Pire, il ne nous pousse pas nous-mêmes à nous interroger pour savoir comment satisfaire nos clients. À aucun moment on ne met en avant un avantage pour les visiteurs.

Les options B : Un discours plus engageant, il donne envie d’en savoir un peu plus. Plus important, il permettra de mieux expliquer nos différences par rapport à vos concurrents. Il expose des avantages pour le visiteur. Il permet de bien communiquer…

Pouvez-vous indiquer votre raison d’être en 2 lignes ?

Pourquoi développer une stratégie de contenu ?

Parce que vos visiteurs attendent un véritable contenu pertinent et réellement informatif.

Un contenu utile, différenciant, « remarquable » vous positionne comme un spécialiste maîtrisant son sujet. Il permet d’instaurer un climat de confiance.
Un contenu qui va plus loin que le bla bla (« la soupe ») marketing habituel, il va interpeller, rassurer l’internaute, asseoir votre légitimité à ses yeux.
Quelle que soit la nature de ce contenu (articles explicatifs, vidéos, livre blanc, comparatifs, infographie…), il doit participer à vous positionner en référence dans votre niche, à vous crédibiliser.

Parce que les moteurs de recherche accordent un bonus aux contenus qualitatifs en terme de visibilité.

Plusieurs raisons à cela. Sur de nombreux sujets, les contenus de qualité sont plutôt rares. Les contenus faits à la va-vite « parce qu’il faut les faire pour Google » sont souvent bâclés, peu structurés. Même les moteurs ont des difficultés à les analyser techniquement et sémantiquement. Google, dans son intérêt a depuis longtemps déclaré la guerre à la médiocrité et n’attend que votre communication de qualité pour vous mettre en avant (que le meilleur gagne). En cela vous avez un potentiel, un atout de taille pendant que vos concurrents ne font rien ou dorment sur leurs lauriers…

A contrario, des contenus à haute valeur ajoutée qui ont été préparés (en terme d’attente des utilisateurs, en terme de structure des documents web, en terme d’intégration dans l’arborescence du site…) facilitent l’indexation, le classement, et donc le positionnement sur les pages de résultat. Ce n’est qu’une première étape qui permettra de faire acquérir la notoriété à ces contenus, mais elle est indispensable.

Parce qu’un contenu qualitatif est partagé.

C’est l’évidence même, un contenu de qualité a toutes les chances d’être partagé par les internautes.

On entend par « partage » le fait que vos visiteurs vont parler de vos contenus sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Google Plus, etc.
Vous obtiendrez de surcroît, de véritables liens naturels (le saint-Graal SEO) à partir d’autres sites et entrerez dans le cercle vertueux des communicants crédibles (qualité, reconnaissance, visibilité).

Certains de vos contenus donnent-ils envie ou méritent-ils d’être partagés ?

Quelques questions pour savoir si vos contenus en sont dignes  :

  • Un de vos fournisseurs serait-il susceptible de faire un lien vers une de vos pages,  contenant des informations pertinentes et utiles vis-à-vis d’un produit, d’une gamme, d’une méthode d’utilisation ?Les conseils que vous donnez, les exemples cités, les sources utilisées, les éventuelles illustrations font-ils de votre contenu un incontournable sur le web ?
  • Un de vos concurrents, même indirect, pourrait-il être tenté de citer votre site, car un de vos contenus est devenu une référence ?
    Au pire, serait-il tenté de vous emprunter ce contenu ?
  •  Un étudiant cherchant à réaliser une étude sur un sujet pourrait-il vous citer en référence ?
  • Êtes-vous fier des contenus que vous avez réalisés ? Oseriez-vous les mettre en avant lors d’une réunion professionnelle, lors d’une conférence ?
  • Estimez-vous qu’au moins un de vos contenus pourrait figurer dans le top 3 des références sur le sujet ?
  • Parmi vos contenus, certains d’entre eux ont-ils un niveau supérieur  à la page Wikipédia qui traite le sujet ? Avez-vous aussi bien sourcé celui-ci ? Mieux que cela, un ou plusieurs de vos contenus méritent-ils d’être utilisés en référence dans Wikipédia ?

Si vous n’avez pu répondre par l’affirmative à une des questions posées ci-dessus, pensez-vous que Google ou surtout un prospect exigeant puisse vous accorder  de l’attention ?

Méthodologie de création de contenu.

Les questions à se poser avant de publier quoi que ce soit  :

  • Qu’elle est ma cible ? Le contenu que je veux produire s’adresse-t-il bien à celle-ci ?
  • Que cherche ma cible ?
  • Est-ce que je donne des informations réellement utiles à mes visiteurs ?
  • Publieriez-vous ce contenu pour vos visiteurs si Google n’existait pas ?
  • Est-ce que je publie ce contenu aussi pour me positionner, dans ce cas : ai-je bien optimisé pour ce cas précis (optimisé sans excès). Ai-je bien fait les liens utiles entre mes pages existantes ?
  • D’autres ont-ils déjà fait mieux que moi sur le sujet  que j’aborde ? Pourquoi ? Puis-je améliorer pour être aussi bon ou meilleur qu’eux ?
  • Ai-je déjà des contenus qui traitent de ce sujet ? Puis-je les recycler, faire des liens de ceux-ci vers mon nouveau contenu ?
  • Mon approche n’est-elle pas un peu trop commerciale ? Cela risque-t-il de limiter les élans de partage de mes visiteurs ?

La question principale à se poser pour chaque contenu à créer :

  • Quel est l’objectif de CE contenu ?
    En effet, la création d’une page peut avoir des objectifs tout autres que créer du trafic, par exemple, augmenter un nombre de fans Facebook, GG+, Twitter.  Dans ce cas l’approche de création sera très différente de ce que nous exposons ici. Notre méthodologie répond essentiellement à la problématique d’acquisition de trafic.

Comment travailler un contenu utile ?

Le parti pris de ce passage est de dire que vous souhaitez augmenter votre trafic auprès de votre cible, ceci vers vos pages « classiques ».

Vous avez peut-être un site e-commerce pour lequel il ne sera pas facile de créer du contenu directement sur vos pages de catégories ou pages de produit. Dans ce cas, les « gros » contenus que vous allez réaliser pourront être publiés sur un blog, sur des pages connexes du site, dans une FAQ, dans une rubrique de conseils, dans une rubrique de dossiers spécialisés…

Nous considérerons aussi que pour des raisons liées au besoin de positionnement sur Google, votre contenu devra systématiquement contenir du texte (c’est ce que Google comprend le mieux), même si l’essentiel de votre message passe par une vidéo, des images, une infographie, celle-ci devra être accompagnée de texte référencable par Google.

Un bon contenu c’est quoi ?

Un bon contenu est susceptible de servir de référence, c’est donc en ce sens qu’il faudra le produire.

Une référence possède plusieurs caractéristiques :

  • Elle aborde le sujet en profondeur.
  • Elle s’appuie sur de l’existant, sur des preuves obtenues en recoupant les informations.
  • Elle est « sourcée », dans le sens ou elle cite (voire fait des liens) vers les documents sur lesquels elle s’appuie. Imaginez une publication médicale qui ne citerait pas les études sur lesquelles elle est fondée !
  • Elle peut être constituée de bien plus d’une page, une référence peut être un dossier complet de plusieurs pages.
  • Elle est plus agréable à parcourir quand des photos ou illustrations explicatives sont intégrées.

Les raisons de produire un bon contenu vous semblent difficiles ?

  1. Probablement parce que vous connaissez trop bien votre sujet, vous avez parfois  l’impression de présenter des évidences. En réalité les informations que vous allez partager pourraient au contraire être une source d’intérêt pour « les chercheurs » dans cette thématique.
  2. Vous vous limitez. Le sujet que vous abordez s’intègre probablement dans un environnement plus vaste. Le produit peut avoir des utilisations et donc des utilisateurs très différents.

Une fois ces deux freins levés, les 5 lignes que vous aviez du mal à produire pourraient peut-être se transformer en 5 pages… Il sera plus facile alors ultérieurement d’être plus concis en supprimant des choses inutiles.

Prenons un exemple :

Vous vendez des clous ! A priori, on peut penser qu’il ne va pas être facile de disserter 3 lignes sur le sujet, et pourtant…

Consultez la page Wikipedia :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Clou
imaginiez vous qu’autant d’informations pouvaient alimenter ce sujet ?

Il en manque pourtant encore beaucoup… Voici quelques exemples :

  • Saviez-vous que le Joaillier Cartier avait nommé l’un de ses bijoux « Le clou »  et que celui-ci existe en de multiples versions ? http://www.cartier.fr/collections/joaillerie/collections/juste-un-clou
  • Saviez-vous qu’il existe des compétitions de plantage de clous ?
  • Saviez-vous qu’il n’existe plus qu’une société qui fabrique des clous en France ? http://www.creil.fr/files/creil-ville-2012/2012/T4/creilenhistoire-clouterie.pdf  ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Clouterie_Rivierre
    Plus d’infos http://inventaire.picardie.fr/docs/MERIMEEIA60001660.html?qid

Voir un exemple d’une autre page ayant pour sujet le clou :
http://www.rona.ca/fr/projets/Les-clous Elle permet d’explorer d’autres pistes de communication.

En complément, serait-il possible d’intégrer une vidéo un peu originale telle que celle-ci à votre page ?  http://www.youtube.com/watch?v=4ClDI8LvnUk
Il suffirait d’y intégrer un paragraphe « Insolite »

Votre contenu peut-il aussi être complété par une information sur les autres systèmes de fixation ? Les vis, la colle, autres ? Peut-être pouvez-vous traiter des avantages et inconvénients de ces différents moyens de fixation, cela aiderait sans doute vos visiteurs.

En parallèle, la page de Wikipédia retrace l’histoire du clou, cette partie peut sans doute être étoffée sur votre propre page. Pourquoi ne pas aller chercher aussi de ce côté :  http://www.genealogie.com/v2/genealogie-en-ligne/ancien-metier.asp?id_metier=42

Nous voici donc avec une base de travail qui va permettre de réaliser une page thématique  complète sur les clous. Le tout se devra d’être organisé et structuré afin de répondre à vos objectifs de positionnement.

Comment organiser sa page de contenu ?

Règle n°1 : « Google tu oublieras, à l’humain tu penseras »

  • Définissez l’expression-clé principale sur laquelle vous aimeriez positionner votre nouvelle page.
    Attention, elle doit être complémentaire de celle de la page de catégorie de votre site, en aucun cas elle ne doit concurrencer directement cette dernière. Rappelons que cette nouvelle page est principalement réalisée pour apporter de la pertinence et de la notoriété, donc du trafic à la page principale.
  • Recherchez les mots-clés connexes qui pourraient étayer le champ sémantique de votre page. Utilisez par exemple http://ubersuggest.org/
  • Listez les informations qui devraient apparaître dans votre page. Pour cela, faites des recherches sur Google, mais aussi sur d’autres moteurs (Bing, Qwant) et élargissez au maximum l’horizon de celles-ci.
  • Avez-vous des illustrations, des photos que vous pouvez utiliser, devez-vous vous en procurer ?
  • Classez les informations par paragraphes qui vont permettre de structurer votre document. Ou même par pages si vous avez de quoi constituer un dossier.
  • Définissez les titres et intertitres.
    Le Title de la page : contient principalement votre expression-clé.
    Le H1 : premier titre visible dans la page. Nous conseillons une reformulation du Title
    Les H2 : intertitres présentant chaque paragraphe. Attention à ne pas systématiquement réutiliser l’expression-clé, ceci pourrait être perçu comme une suroptimisation du point de vue de Google, en appauvrissant le contenu du point de vue du  visiteur. Les intertitres vous permettent de définir le plan de votre contenu.

Rédigez :

De préférence, les 3 à 5 premières lignes seront une sorte de résumé, elles traiteront le sujet dans son ensemble. Le contenu sémantique de ces quelques lignes doit être riche.
Ce premier paragraphe se devra de contenir l’expression-clé exacte et d’éventuels synonymes s’ils existent.
Vous insérerez un lien vers votre page e-commerce dès cette introduction. Ne cherchez pas forcément à prendre l’expression exacte comme ancre de lien.

Ne cherchez pas à répéter votre expression-clé de manière exagérée dans votre texte. De même pour l’expression-clé qui est celle sur laquelle vous souhaitez positionner votre page de catégorie.
Conservez un discours naturel, fluide, bien écrit, les répétitions sont désagréables pour le lecteur, pauvres sur le plan sémantique, dangereuses en terme de suroptimisation.

Pensez dès maintenant à l’intégration de vos illustrations. Elles permettent de compléter vos textes, elles rythment la lecture. Une bonne gestion des balises « Alt » pourra améliorer votre référencement. De même pour les légendes de ces illustrations.

Si leur utilisation est possible, n’hésitez pas à intégrer des listes à puces qui faciliteront la lecture en diagonale pour le repérage du visiteur dans la page.

Prévoyez les liens vers vos sources ou bien vers des sites externes qui valideront la pertinence de votre page. Un exemple complémentaire dans la thématique des clous http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article2340
Vous pourrez insérer quelques liens dans votre contenu (en target_blank vers les sites externes).
Vous pouvez afficher vos références en bas de page, avec les liens.

Astuce : N’hésitez pas à faire des liens vers les pages Facebook, Twitter ou Google + d’un fabricant si c’est justifié.

En bas de page, vous pourrez afficher un extrait de vos gammes en vente sur le site. Soyez suffisamment attractif pour inciter au clic sans pour autant adopter un discours purement commercial, celui-ci nuirait sans doute au fait que l’on vous fasse naturellement des liens.

En conclusion

Ce détail méthodologique montre clairement que la production d’un contenu qui pourra se voir qualifié de « référence » est un vrai travail de fond. La recherche d’informations, la recherche ou la création d’illustrations, la recherche sémantique, la rédaction, vont nécessiter de longues heures pour chaque page à réaliser.

Ce temps de travail peut être encore allongé si l’on décide de réaliser une infographie de qualité ou une vidéo qui pourra nécessiter la prise de vue, le montage, etc.

On notera bien évidement, que pour certains sites ce sont des dizaines, et pourquoi pas des centaines de pages de contenus de qualité qu’il faudrait réaliser. Il sera donc indispensable de se fixer des priorités.

Mais cette pratique offre toutefois un énorme avantage :

Si vous l’avez réalisé sans trop d’arrière-pensées, vos contenus sont réellement faits pour vos visiteurs. Il y a donc de très fortes chances pour que ceux-ci l’apprécient.

En conséquence, vous ne l’avez pas fait pour manipuler l’algorithme de Google. Même les quelques liens que vous devrez immanquablement aller chercher  auront été réalisés dans l’optique de drainer du trafic, pas du « jus » proprement dit.

Est-ce que cela répond au besoin de visibilité de votre site ?

Oui, pour plusieurs raisons.

  • Connaissez-vous des visiteurs qui restent sur des pages au contenu médiocre ? Vos pages de qualité augmentent le temps de visite sur votre site. Un bon point pour Google, mais surtout pour votre image aux yeux de vos prospects.
  • La politique de long terme de Google est de favoriser au maximum la qualité des contenus. Votre production répondra à ce critère.
  • Un trafic complémentaire sera généré par la meilleure capacité de vos pages à se positionner dans les résultats de recherche.
  • La qualité de vos pages engendrera la possibilité d’obtenir des liens naturels (sans action de votre part).

Quelques exemples ?

 À vos claviers…

Et n’hésitez pas à partager sur vos réseaux sociaux préférés…

Pour compléter :  Comment intégrer les notions sémantiques quand vous rédigez.

Publié par Sylvain Richard

14 réflexions au sujet de « Stratégie de contenu : comment la mettre en oeuvre ? »

  1. Super dossier, lecture très intéressante et qui donne bien l’exemple du contenu de qualité en plus.

    Ce passage « vous avez parfois l’impression de présenter des évidences » a fait écho en moi : je me bloque souvent à cause de ça dans l’écriture et je cherche une formulation plus technique et finalement moins compréhensible ou alors je saute carrément l’info…

    Aussi, les listes des questions à se poser sont une vraie plus-value dans cet article, pour l’entreprise mais aussi pour le simple blogueur.

    Petite(s) question(s) : quand tu veux traiter un sujet à fond, est-ce que ça te semble « trop » d’en faire 4000 voire 5000 mots ? Tu recommandes de faire plusieurs articles ? Quelle est la limite max selon toi ?

    Merci,
    Vallentin

  2. Encore un dossier que j’épingle, pour le relire ou le faire lire en tant que référence. Bravo!

  3. @ Valentin

    Je te comprends, un professionnel répète souvent les mêmes choses, et il oublie souvent que la plupart de ses prospects n’ont pas connaissance de ce savoir.

    En ce qui concerne la taille, j’essaie d’avoir une approche très humaine. A titre d’exemple, pour ce dossier, je me suis posé la question. Puis je me suis dit qu’il serait plus pratique pour le visiteur de tout avoir sur la même page. Pour l’exemple que je donne sur Babystock, le contenu a été découpé en plusieurs pages car le sujet était traité de manière très large et permettait largement des sous sujets.
    Bref, j’oublie parfois Google pour me mettre dans la peau du visiteur.
    Sur ce point, je doit avouer que je déteste les sites qui découpent en 5 un article, tout cela pour améliorer leurs statistiques de pages vues…

    @ Antoine
    Merci !

  4. @AxeNet

    Là où ça devient compliqué, c’est qu’il y a souvent des lecteurs qui reprochent la longueur des articles, ça les saoule de lire un gros pavé.
    Du coup même sans penser à Google, difficile de savoir si pour le visiteur le mieux est de faire plusieurs articles pour aborder chaque partie du sujet, ou un seul long et bien structuré…
    Bref, sur la question des articles qui dépassent 3000 mots, j’ai du mal à me décider de la forme à adopter pour publier.

  5. Encore un grand et super article de Axenet
    Ce que vous présentez est évident, personne ne pourra vous dire le contraire pourtant… très peu de site ont vraiment un contenu de qualité.
    Et la qualité de contenu est difficile à garder année après année…
    En terme de recrutement, il faut une personne qui aime écrire et comprend parfaitement le business de la boite et les besoins de ces clients.
    J’ai toujours pensé et dit que le contenu était important, mais difficile de vraiment le faire comprendre aux clients… (qui sont loin de la France Patrie. )

  6. Encore un article de qualité et très utile. Merci Sylvain, j’apprends beaucoup à chaque visite et pas toujours évident de mettre en pratique tous ces conseils surtout pour le contenu de qualité quand on est pas vraiment une pro dans ce domaine. En tout cas tout est bien expliqué encore un grand merci et j’espère que mes efforts seront bénéfique pour mon site un jour 🙂

  7. salut Sylvain,
    Je suis de l’avis de Valentin avec la même indécision.
    je suis parfois partie pour faire des articles très long, mais je me résous à les couper
    en me disant que ce sera plus facile à lire de peur de perdre l’interanaute .
    En fait, c’est assez compliqué de rendre agréable et pas indigeste un contenu chiant
    (tel que technique par exemple) l’idéal étant de rompre une lecture qui peut
    devenir monotone avec des photos, vidéo, diagramme, slide, ou encore infographie
    et cela surtout lorsque l’on est pas connu.
    Hé oui, je pense que la donne est différente lorsque l’on est connu, on vient chez toi
    pour la qualité du contenu, donc on lira avec beaucoup d’intérêt les articles jusqu’à la fin
    ( tu as un taux de rebond j’imagine faible !) alors que lorsque l’on vient chez moi , qui est moins connu si je ne rends pas mes articles attrayant du début jusqu’à la fin on partira en court de route.
    Certes cela dépends du contenu et sans doute de la manière d’écrire aussi, mais en fait je crois que cela dépendra aussi du type de visiteur.

    Difficile d’instaurer ce climat de confiance dont tu nous parles, même pour le plus motivé des blogueurs
    surtout aujourd’hui où l’info est tellement diversifié, n’importe quel internaute se disant, que s’il ne trouve pas ce qu’il cherche sur ton blog il l’a trouvera ailleurs !

    Ce que je pense (mais je peux me tromper 😉 , il faut trouver son public, sa niche pour pouvoir se faire entendre, comme pour les clous … la difficulté pour celui qui commence c’est que l’on veut en faire tellement que l’on en oublie de faire ciblé, ce qui est aujourd’hui assez vital pour être vu et se faire connaitre.
    Amicalement, bon dimanche

  8. Merci beaucoup pour les exemples que vous donnez à la fin. Ils sont très féconds pour comprendre à la fois le type de contenu ( charte éditoriale, longueur…) et la mise en contexte de l’article avec un univers associé.

  9. @ Olivier

    « Une personne qui comprend le business de la boite et les besoins de clients ».
    Je pense que tu as bien résumé. Et sans cela, inutile de rédiger quelque chose qui n’intéresse pas les visiteurs et ne correspond pas aux objectifs de l’entreprise.
    Le risque, c’est juste de laisser faire les concurrents…

    @ Valentin et Frankwilliams

    Je pense que c’est un faux problème. Un très bon contenu peut faire 5 lignes comme 100.
    La vraie question est :« Est-ce que je pense que je réponds aux questions que se posent mes visiteurs ? » Dans ce cas, le visiteur est toujours prêt à lire si le contenu l’enrichit.
    Que l’on soit « connu » ou pas ne change pas grand-chose.

    Ensuite, surtout si l’on a beaucoup de choses à dire, il est important de faire un plan de publication justement pour cibler et avoir un objectif par contenu.

  10. Qu’importe la longueur d’un article du moment qu’on ne s’emmerde pas dès la première virgule (quand bien même la ponctuation est au rendez-vous…).
    Un vrai post qui synthétise les fondamentaux du… journalisme: soyez direct, allons au but, vérifiez et sourcez vos infos, du scoop et du style, bordel!

  11. @ Agence Monica Medias
    C’est dit plus directement que moi, mais cela résume bien en effet.

  12. Bonjour AxeNet
    Ceci est un dossier très complet sur le contenu de qualité. Souvent lorsqu’on débute sur le web, on a tendance à remplir le contenu de mots clé et on oublie la qualité.
    Mais il y a une chose qui me vient à l’esprit à la lecture de ce billet:
    Lorsque tu parles des titres H1, je croyais que le litre de l’article était considéré comme titre H1 et les autres titres en H2. Pourrais-tu m’éclairer sur le sujet?
    Merci

  13. @ Nathanael
    Sur un site bien codé, le titre (balise title) et le H1 (1er titre visible sur la page) doivent pouvoir être gérés indépendamment. A titre d’exemple, c’est le cas pour cet article.

    J’aurais d’ailleurs tendance à conseiller de différencier les deux pour éviter les sur-optimisations et approfondir le champ sémantique du contenu.

  14. Bonjour,

    J’applique une seule méthode, qui est d’avoir des articles écrits sans penser aux mots clés, ou a d’autres mots permettant de faire du lien, des articles de 300 , 400 , 1500 max , suivant le sujet, au delà de 1500 mots on décroche.

    Nous nous attardons sur le sujet et l’information que l’article doit transmettre.
    Lors de l’insertion de lien , on cherche le mot qui permet de le faire, et je peux vous dire, que nous trouvons les bons mots sans pour autant les avoirs pensé avant la rédaction.

    Bref nous écrivons normalement…

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